Diminuons nos déchets: adoptons les bons gestes – Episode 10

Je broie mes branches pour pailler = Je réduis mes arrosages

Le brûlage des déchets verts est interdit (circulaire 18 novembre 2011).

Brûler 50 kg de végétaux à l’air libre émet autant de particules fines que 13 000 km parcourus par une voiture diesel récente (Source: ADEME).

Stop déchetterie !

Le broyat de branches constitue une excellente source de matière carbonée valorisable dans le jardin.

Broyer ses branches à la maison représente une véritable alternative à des déplacements en déchèterie.

Le broyat peut être utilisé :

  • en paillage au pied des plantations :

    • il nourrit et allège les sols

    • il freine la repousse des herbes

    • il maintient l’humidité et limite les arrosages

  • en apport de matière carboné essentielle dans le composteur :

    • il aère et structure le composte

    • il vient contrebalancer les apports en azote de certains biodéchets

    • il doit être déposé régulièrement en surface du composteur après chaque vidage de déchets alimentaires, limitant ainsi l’émanation d’odeurs et la présence de moucherons

Comment obtenir du broyat ?

  • Par la location ou l’achat d’un broyeur

  • En passant la tondeuse sur des branches de petit diamètre et en récupérant le broyat ainsi obtenu dans le bac de ramassage

Pour des opérations de broyage ponctuelles ou saisonnières, la location peut s’avérer plus pertinente que l’achat car elle permet l’accès à une gamme de matériel plus performant et sans contrainte d’entretien.

Stockage :

Le broyat peut se stocker et se conserver longtemps dans un silo acheté dans le commerce ou fait maison (à l’aide de palettes par exemple). Il constitue une réserve mobilisable toute l’année pour le paillage ou le compostage.

Diminuons nos déchets: adoptons les bons gestes – Episode 9

Je pose un autocollant STOP PUB sur ma boîte aux lettres

= 0 prospectus papier

Les quantités d’imprimés non sollicités dans nos boîtes aux lettres représentaient encore près de 800 000 tonnes en France en 2015, ce qui correspond à une moyenne de 12 kg par habitant sur une année ou à 30 kg par foyer.

Ces papiers, éphémères, finissent généralement rapidement à la poubelle.

Il existe pourtant un moyen simple de limiter leur prolifération invasive !

Qu’appelle-t-on « imprimés non sollicités » ?

Les imprimés non sollicités sont de natures variées et leurs quantités se répartissent ainsi :

  • imprimés publicitaires : 89%

  • catalogues commerciaux : 5%

  • presse des collectivités : 4%

  • journaux gratuits d’annonces : 2%.

Pourquoi le STOP PUB ?

En posant un autocollant STOP PUB sur votre boîte aux lettres, vous interdisez tout dépôt de publicité et autorisez au contraire l’accès de l’information de votre collectivité.

Où se procurer un STOP PUB ?

Cet autocollant est disponible :

  • à l’Espace Nature, Place Colbert Rochefort

  • à la Communauté d’agglomération , Parc des Fourriers Rochefort

  • à l’accueil de votre mairie

  • sur simple demande au numéro vert 0 800 085 247

  • par e-mail : redevance@agglo-rochefortocean.fr

Diminuons nos déchets: adoptons les bons gestes – Episode 8

J’achète mes articles de sport d’occasion

= Je donne une seconde vie à une raquette de tennis

Les Français dépensent en moyenne 253 € par an dans des articles de sport dont le tiers correspond à l’équipement (ballons, raquettes…), suivi de près par le textile.

Si certains sports sont accessibles à toutes les bourses, d’autres peuvent être très onéreux : équitation, ski, golf…

Que ce soit pour des activités régulières ou occasionnelles, il existe des solutions alternatives pour ne pas ruiner son budget.

En magasins ou sur internet, l’offre de matériel d’occasion est florissante :

  • Les recycleries sportives qui remettent en état les articles à tout petits prix

  • Les boutiques solidaires

  • Les ventes de particulier à particulier

  • Les campagnes saisonnières de troc des grandes enseignes sportives

  • Les plateformes d’achat d’articles d’occasion en ligne

 

Diminuons nos déchets: adoptons les bons gestes – Episode 7

Je fais mes yaourts maison = 0 pot en plastique

Le yaourt fait partie des petits plaisirs quotidiens des familles françaises. Chaque année, ce sont en moyenne 170 pots de yaourts qui sont engloutis par habitant.

Mais, revers de la médaille, chaque jour en France, un million de yaourts sont jetés à la poubelle alors qu’ils sont encore consommables ; autrement dit 12 yaourts par seconde ou 365 millions par an sont jetés à cause de leur DLC précoce alors qu’ils ne présente aucun danger à la consommation !

Pour lutter contre ce gaspillage du contenu comme du contenant, si nous faisions nos yaourts maison ?

Facile et économique

Pour préparer un yaourt maison, il faut du lait, du ferment lactique (cela s’achète en grande surface ou on utilise un yaourt du commerce) et éventuellement de quoi aromatiser. Fait soi-même, un yaourt revient en moyenne entre 10 et 15 centimes l’unité, alors que dans le commerce, le prix moyen du pot se situe plutôt aux alentours de 19 centimes pour un yaourt nature, 31 centimes pour un yaourt aromatisé vanille.

Autant dire que le yaourt, l’air de rien, représente un certain budget. Pour les gros consommateurs, la yaourtière peut se révéler une source d’économie, sachant qu’une yaourtière neuve dans le commerce coûte entre 20 et 80 euros, parfois plus. Vous pouvez aussi en acheter une d’occasion que vous amortirez plus vite.

Des recettes à foison

Au-delà de l’économie réalisée, il y a aussi le plaisir de laisser aller sa créativité !

Avantage non négligeable lorsque l’on fait soi-même, on maîtrise la dose de sucre dans ses yaourts.

Enfin, on réduit la production de déchets plastiques.

Nous ne donnerons pas ici une recette en particulier : de nombreux livres ont été écrits sur le sujet et internet regorge de recettes pour tous les goûts. Il n’y a donc qu’à piocher !