Diminuons nos déchets: adoptons les bons gestes – Episode 16

 

J’achète des produits de saison = Ils se conservent mieux

Il est important de privilégier les fruits et légumes de saison pour leur goût, mais aussi afin de réduire notre impact écologique.

1. Consommer de saison, c’est profiter de tous les bienfaits nutritionnels

L’hiver, c’est la saison des légumes riches en minéraux (poireaux, choux, épinards) et des agrumes pleins de vitamine C (mandarines, pamplemousses, clémentines).

L’été, c’est la saison des fruits et légumes gorgés d’eau : melons, tomates, courgettes, pastèques…

Autre avantage des fruits et légumes de saison : ils auront plus de chance d’avoir mûri au soleil et seront donc plus savoureux que les fruits et légumes qui arrivent à maturité pendant le transport. Vous pourrez profiter ainsi du goût, des vitamines et de tous leurs bienfaits.

2. Consommer de saison, c’est encourager les circuits courts

Il est préférable de privilégier les circuits courts afin d’avoir moins d’impact polluant sur la planète.

Petit tour d’horizon de l’offre locale proposée sur le territoire de la CARO :

3. Consommer de saison et local, c’est protéger l’environnement

  • Lutter contre les transports polluants par avion et par bateau

  • Eviter l’ingestion des produits chimiques qui recouvrent les fruits et légumes et permettant leur conservation lors de leur transport

  • Lutter contre l’utilisation d’engrais chimiques sur nos terres agricoles

  • Lutter contre l’utilisation des pesticides

  • Lutter contre les emballages et le suremballage des produits transportés

Diminuons nos déchets: adoptons les bons gestes – Episode 15

Je composte mes biodéchets = moins de déchets dans ma poubelle grise

Notre poubelle grise est composée de 30 à 40% de biodéchets, c’est-à-dire de déchets de cuisine (préparations et restes de repas). Or, les biodéchets sont facilement valorisables chez soi.

On vous dit comment !

Compostage, mode d’emploi

  1. J’installe un composteur dans mon jardin

  2. Je dépose au fond, sur 10 cm d’épaisseur, de la matière carbonée : broyat de bois, paille ou feuilles mortes. A défaut, je dépose du carton marron déchiré en morceau

  3. Je vide mes biodéchets et je les étale

  4. Je recouvre d’une couche de broyat de bois, de paille, de feuilles mortes ou de carton

  5. Je remplis ainsi mon composteur en alternant les couches de biodéchets et de matières carbonées

  6. Au bout de 6 à 8 mois, je peux prélever mon premier compost en ouvrant la trappe inférieurs de mon composteur

  7. J’utilise mon compost, riche en azote, pour rempoter mes plantes, enrichir la terre de mon jardin, fertiliser mon potager !

Bons gestes et astuces

  • Mon composteur n’accueille pas les os et les coquillages

  • Je peux déposer les restes de viandes et de poisson, découpés en petits morceaux, pour faciliter leur dégradation

  • Je coupe en deux les fruits à peau épaisse que je n’ai pas consommés (agrumes, pommes…) pour faciliter leur dégradation

  • Je surveille le taux d’humidité à l’intérieur du composteur : ni trop sec, ni trop humide

  • Je retourne le contenu de mon composteur lorsqu’il est plein : cela permet de mélanger les matières, d’aérer le compost et d’accélérer le processus de décomposition

  • Je peux obtenir du broyat de bois en passant un coup de tondeuse sur les petites branches que j’ai coupées

Pour retirer gratuitement votre composteur, renseignez-vous à l’accueil de votre mairie ou à celui de la Communauté d’agglomération Rochefort Océan.

Modalités, jours et horaires à l’adresse suivante :

https://www.agglo-rochefortocean.fr/composter

Diminuons nos déchets: adoptons les bons gestes – Episode 14

 

Je donne, je troque ou je vends ce dont je n’ai plus besoin

= 0 déplacement à la déchetterie et je rends service à quelqu’un

En 2020, plus de 145 000 passages ont été enregistrés sur les 8 déchetteries de la Communauté d’agglomération de Rochefort. Beaucoup d’objets pourraient cependant éviter d’être déposés. L’économie circulaire commence ici !

Voici quelques pistes de réflexion :

  1. Le don, un acte de générosité :

  • Le net fourmille de sites de don. En quelques clics, vous aurez la solution !

  • Les recycleries et zones de don : portées par des associations locales, venez y déposer les objets dont vous n’avez plus l’utilité. Ils feront le bonheur des autres !

  1. Le troc, c’est se rendre service mutuellement :

  • Sur internet, plusieurs sites proposent le troc

  • Sur facebook, des groupes de troc ont émergé au niveau local

  1. La vente, parce qu’il n’y a pas de petites économies :

  • Ce n’est un secret pour personne, de nombreux sites permettent de faire de bonnes affaires sur internet…

  • Les brocantes et les vide-greniers restent des valeurs sûres pour vider les étagères de vos armoires des objets qui les encombrent !

 

 

 

Diminuons nos déchets: adoptons les bons gestes – Episode 12

J’emballe mes cadeaux de Noël avec du tissu = 0 plastique / 0 papier

A l’occasion de Noël, il se vend en France plus de 61 millions de jouets et un enfants reçoit en moyenne 8,4 cadeaux C’est autant d’emballages papier et plastique qui sont utilisés de manière éphémère, puis jeter à la poubelle.

L’alternative ? L’emballage en tissu selon la technique du Furoshiki !

Le Furoshiki, qu’est-ce que c’est ?

Le Furoshiki est une technique japonaise de pliage qui consiste à emballer ses cadeaux avec du tissu. Par extension, le terme désigne un carré de tissu permettant d’emballer de façon très esthétique et pratique presque tous types de cadeaux.

Son intérêt ? On peut le fabriquer à partir de tissus de récup’ et le réutiliser à volonté.

Où le trouver ?

Pour allier plaisir, efficacité et récup’, pas besoin de dépenser pour dénicher votre Furoshiki. Vos placards regorgent de tissus qui pourront servir d’emballage :

  • une chute de tissu,

  • un vêtement que vous ne portez plus,

  • un foulard ou bandana,

  • un drap,

  • un torchon,

  • une taie d’oreiller…

Vous pouvez aussi chiner des tissus de seconde main pour fabriquer votre emballage écologique et réutilisable.

Différentes tailles de Furoshiki

De forme carrée voire légèrement rectangulaire, et de différentes tailles, les Furoshiki s’adaptent à toutes les situations et peuvent s’utiliser comme sac à main, cabas, sac à dos, porte-livres, emballage de bouquets de fleurs ou plantes en pot, emballage cadeaux

  • 45 ou 50 cm : idéal pour emballer les petits cadeaux

  • 68, 70 ou 75 cm : tailles les plus courantes pour l’emballage cadeaux

  • 90 ou 105 cm : pratique pour porter les courses, les bouteilles à offrir, les effets personnels ou bien en sac à main

  • 110 ou 130 cm : pour ranger les vêtements au placard

  • 75 à 230 cm : pour emballer les couettes, par exemple

Comment faire un Furoshiki ?

Pour fabriquer un Furoshiki c’est très simple. Vous pouvez le réaliser vous-même et choisir des tissus selon vos goûts. Simple impératif : la pièce de tissu doit être carré.

Si vous choisissez un carré dans une chute de tissu de la taille, pensez à faire des petits ourlets, ou le couper aux ciseaux cranteurs.

Faites attention à utiliser des tissus ni trop épais ni trop fins. Trop fins, les emballages seront mous et auront tendance à glisser ou à ne pas se plier correctement. Trop épais, vous aurez du mal à les plier et n’arriverez pas à réaliser les nœuds.

Le principe consiste donc à utiliser un carré d’étoffe comme emballage, grâce à un savant pliage. Nul besoin de couture, de scotch, d’agrafes, de bolducs ou autres : juste des nouages.

Diverses techniques permettent de plier et nouer le tissu afin qu’il s’adapte à tous les types d’objets : boîtes, livres, bouteilles, objets ronds… Il y en a de plus simples et de plus élaborées.

Rendez-vous sur internet pour tout savoir sur l’art de plier et de réaliser les nœuds de vos Furoshiki !